Esther Ferrer

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Edité à l’occasion des expositions « Esther Ferrer. Le chemin se fait en marchant (face A) », 11 janvier-14 avril 2013, Frac Bretagne, Rennes et Esther Ferrer, « Face B. Image/Autoportrait », 15 février - 13 juillet 2014, MAC/VAL, Vitry-sur-Seine.
Née en 1937 à San Sebastián (Espagne) et vivant à Paris depuis le début des années 1970, Esther Ferrer est une figure majeure de l’art des cinquante dernières années. En 1967, elle rejoint le groupe d’art action ZAJ qui se produit dans des salles de concerts en pleine période franquiste et s’illustre rapidement par des performances de musique contemporaine radicales et conceptuelles. À partir des années 1970, parallèlement aux actions et performances, Esther Ferrer consacre une partie de son activité aux photographies retravaillées, aux installations, aux tableaux basés sur la série des nombres premiers et aux objets qu’elle détourne de leurs fondements pour faire reémerger leurs ancrages idéologiques. Son travail s’inscrit dans une lignée minimaliste qui manie un humour redoutable et une sorte d’absurde rigoureux. Dans un grand dépouillement formel, sa réflexion s’articule autour de quelques notions récurrentes : le temps, l’infini, la répétition, la présence et le corps. De ses années antifranquistes, elle conserve un attachement viscéral pour toute forme de liberté et une allergie non moins viscérale à toute forme d’oppression et de pouvoir. S’appuyant sur une iconographie généreuse et souvent inédite, enrichie de nombreuses vues d’expositions réalisées dans les deux lieux, cet ouvrage fait le point sur le travail de l’artiste depuis ses débuts.
Née en 1937 à San Sebastián (Espagne) et vivant à Paris depuis le début des années 1970, Esther Ferrer est une figure majeure de l’art des cinquante dernières années. En 1967, elle rejoint le groupe d’art action ZAJ qui se produit dans des salles de concerts en pleine période franquiste et s’illustre rapidement par des performances de musique contemporaine radicales et conceptuelles. À partir des années 1970, parallèlement aux actions et performances, Esther Ferrer consacre une partie de son activité aux photographies retravaillées, aux installations, aux tableaux basés sur la série des nombres premiers et aux objets qu’elle détourne de leurs fondements pour faire reémerger leurs ancrages idéologiques. Son travail s’inscrit dans une lignée minimaliste qui manie un humour redoutable et une sorte d’absurde rigoureux. Dans un grand dépouillement formel, sa réflexion s’articule autour de quelques notions récurrentes : le temps, l’infini, la répétition, la présence et le corps. De ses années antifranquistes, elle conserve un attachement viscéral pour toute forme de liberté et une allergie non moins viscérale à toute forme d’oppression et de pouvoir. S’appuyant sur une iconographie généreuse et souvent inédite, enrichie de nombreuses vues d’expositions réalisées dans les deux lieux, cet ouvrage fait le point sur le travail de l’artiste depuis ses débuts.