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La part de l´oeil. Numéro 25-26 / 2010-2011

La part de l´oeil. Numéro 25-26 / 2010-2011

La part de l´oeil. Numéro 25-26 / 2010-2011

Editorial: La Part de L´Oeil

Pàgines: 305

Any: 2011

EAN: 9782930174426

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Ce volume marquant les 25 ans de La Part de l’Œil sera fidèle aux engagements qui ont été les nôtres depuis notre création. L’ouvrage se présente en trois parties. Le dossier à proprement parler, comprenant un inédit de Marcel Mauss, se divise en deux parties consacrées à la problématique centrale de ce volume “L’art et la fonction symbolique”. Il se place dans la perspective de la pensée de Mauss et plus précisément de sa théorie du don. « Loin de se limiter à la forme archaïque des échanges, le don a une structure identique à celle de la parole » écrit Luc Richir dans son Liminaire. Les objets d’art sont alors abordés, poursuit Luc Richir, comme symboles, comme signes et non comme objets mercantiles, comme valeurs “d’usage ou d’échange” ; symboles, signes « qui passent de l’un à l’autre “individus, clans, communautés” et reviennent marqués de leur altération, chargés du sens de leur circulation, valorisés par l’ampleur du circuit parcouru […] il s’agit de symboles destinés à créer des liens, à former des réseaux d’alliances. Que s’est-il passé en Occident pour que le nœud contracté par l’aller-retour des symboles, ce nœud constitutif du Sujet, soit réduit à la platitude de l’échange binaire ? » Quel regard serons-nous amenés à poser sur l’art actuel après avoir analysé ici le statut des paléomonnaies, les tracés des Kolams en Inde, les figures de mains des grottes préhistoriques ou encore le culte des têtes dans les cryptes à Naples ? La seconde partie, selon un autre axe, rassemble quatre textes qui abordent le symbolique d’une autre manière et pointent « l’erreur, écrit Luc Richir, de situer l’art du côté de l’imaginaire sous prétexte qu’en Occident, les artistes se sont mis à produire de plus en plus d’images, quitte à remettre en cause, superficiellement, c’est-à-dire formellement, la notion de représentation ». Les auteurs de cette seconde partie, Jean Petitot, René Lew… tentent d’interroger le statut du registre symbolique dans les arts plastiques. Au croisement de ces deux axes ou de ces deux parties, le lien est établi par Claude Imbert avec sa “monnaie du regard” consacrée au Peintre de la vie moderne de Baudelaire et par Elisabeth Rigal dans une approche vigilante de l’œuvre de Kandinsky. On trouvera en fin de volume un important hors dossier consacré au cinéma de Benjamin Fondane (plus connu comme poète, critique, philosophe, décédé à Auschwitz en 1944) par Olivier Salazar-Ferrer, spécialiste de l’auteur, lui ayant consacré de nombreuses études et deux ouvrages (chez Oxus, 2004 et aux éditions de Corlevour, 2008) ; hors dossier comprenant un inédit en français de Fondane intitulé “Le poème cinématographique” de 1929.
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