Sacrilège! L’État, les religions et le sacré
Sacrilège! L’État, les religions et le sacré
Les origines du blasphème et du sacrilège se
confondent avec celles des grandes religions
monothéistes. Peu présents jusqu’au XIIe siècle en
Occident, ils s’imposent dans le cadre de la lutte
entre pouvoir séculier et spirituel. À l’époque de
la Révolution, après avoir laïcisé la monarchie puis
profané les tombes des rois, on s’empresse de sacraliser
le nouveau régime ; un peu plus tard, Napoléon se fait
représenter en souverain thaumaturge. Par la suite,
tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Ve République,
la part de sacralité dont il convient d’investir le chef de
l’État fait l’objet d’hésitations et de débats constants.
En?n, la période contemporaine est celle d’un fragile
équilibre entre liberté d’expression et respect des
croyances, et de la dif?cile recherche d’un « sacré
commun », indispensable au bon fonctionnement
d’un État laïque.
Catalogue sous la direction d’historiens reconnus,
auteurs d´ouvrages de référence sur l’Ancien Régime
(Amable Sablon du Corail) et l´histoire du droit
(Jacques de Saint Victor).
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