Marcel Schwob. D´hier et d´ ajourd´hui

Au tornant du XXe siècle, Marcel Schwob (1867-1905) faisait figure d´écrivain majeur, tant par la perfection unanimement reconnue de ses oruvres (Coeur double, Mimes, Le Livre de Monelle, Vies imaginaires...) que pas son rôle de traducteur et de "passeur" des littératures étrangères. Son érudition, ses amitiés littéraires (Jules Renard, Paul Claudel, Alfred Jarry, André Gide, Henri de Réginier, Colette, Paul Léautaud, R.-L. Stevenson...) firent de lui pendant quelques anées "le centre du monde cultivé."
Multiforme et paradoxale, l´oeuvre de Scwob, trop vite classée comme symboliste et "fin de siècle", pose avec acuité quelquesunes des questions dont vit aujourd´hui la littérature -qu´il s´agisse des rapports du biographique, de l´historique et du fictionnel, des jeux du fantastique, de la voix du récit ou de se que Schwob appelait lui-même les "rapports mysterieux" des signes entre eux.