Rendre la justice

Rendre la justice
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Aspiration puissante, la justice s’incarne dans des institutions et constitue une catégorie décisive du débat politique.
La demande de justice, quant à elle, se développe à partir d’un sentiment parfois profond d’injustice. Un tel sentiment est-il dû au renforcement des inégalités sociales, à la décomposition du lien social et politique, à la corruption, aux « affaires », aux dysfonctionnements de notre système fiscal ? Plus généralement, sur quoi fonder l’opposition du juste et de l’injuste ? La philosophie morale et politique est-elle éclairante à ce sujet ? Et quelle place accorder au droit et à la loi dans la définition du juste et de l’injuste ?
La justice devrait être accessible à chacun, et fonctionner dans le sens de l’intérêt général. Mais n’est-elle pas une justice de classe ? Est-elle bien conforme au principe de l’égalité républicaine ? Une évolution sensible fait que la justice s’intéresse aux victimes, mais à reconnaître les torts subis par les victimes et leurs proches, ne s’interdit-on pas l’apaisement, ne risque-t-on pas d’ouvrir des plaies et de susciter de nouvelles et douloureuses difficultés ?
La demande de justice, quant à elle, se développe à partir d’un sentiment parfois profond d’injustice. Un tel sentiment est-il dû au renforcement des inégalités sociales, à la décomposition du lien social et politique, à la corruption, aux « affaires », aux dysfonctionnements de notre système fiscal ? Plus généralement, sur quoi fonder l’opposition du juste et de l’injuste ? La philosophie morale et politique est-elle éclairante à ce sujet ? Et quelle place accorder au droit et à la loi dans la définition du juste et de l’injuste ?
La justice devrait être accessible à chacun, et fonctionner dans le sens de l’intérêt général. Mais n’est-elle pas une justice de classe ? Est-elle bien conforme au principe de l’égalité républicaine ? Une évolution sensible fait que la justice s’intéresse aux victimes, mais à reconnaître les torts subis par les victimes et leurs proches, ne s’interdit-on pas l’apaisement, ne risque-t-on pas d’ouvrir des plaies et de susciter de nouvelles et douloureuses difficultés ?